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22 décembre 2006
Au service du Roi

Au service du Roi

Jusqu'à la Révolution de 1789, la paroisse de Montoir est beaucoup plus étendue que la commune actuelle. Elle englobe SaintJoachim., Guersac, Trignac et Méan. Saint-Joachim est érigé en commune en 1789; les villages de Méan et Penhoët sont rattachés à Saint-Nazaire en 1865. Il faut attendre 1913 et 1923 pour que Trignac et Guersac deviennent des communes indépendantes.

Depuis Colbert, tous les «gens de mer» sont classés et leurs activités sont suivies et contrôlées par l'Administration des Classes, sous l'Ancien Régime, puis par l'Inscription maritime, à partir de la Révolution. Les navires de guerre de l'époque ne disposent pas d'équipages permanents, en dehors des officiers. Pour équiper les vaisseaux de l'état, il faut donc réquisitionner officiers mariniers, matelots et ouvriers des arsenaux parmi les « gens de mer» qui naviguent au long cours, au cabotage ou qui pratiquent la pêche. Ainsi tous les hommes « classés» sont susceptibles, de 18 à 50 ans, d'être « levés» pour servir dans la marine royale puis nationale. Ce service est exigé aussi bien en temps de paix qu'en temps de guerre; il est toujours prioritaire par rapport aux autres types de navigation.

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Colbert en grande tenue.

Cette forme de service militaire obligatoire, longtemps imposé aux seuls marins, est particulièrement exigeant en temps de guerre quand il faut équiper les escadres. Or, de 1701 à 1815, les guerres sont nombreuses et parfois très longues: guerres de succession d'Espagne (1701-1712), de succession d'Autriche (1744-1748), de Sept Ans (1755-1763), d'indépendance américaine (1778-1783), guerres de la Révolution (1792-1802) et du Premier Empire (1803-1815). Les marins montoirins, et les charpentiers, sont alors levés et partent, souvent à pied, rejoindre les arsenaux de Rochefort, Lorient et Brest, voire de Toulon où sont armés les navires de guerre. Les campagnes se succèdent, mobilisant de 70 à 100 % des marins disponibles. Certaines de ces campagnes durent très longtemps. Ainsi, pour quelques Montoirins la guerre d'indépendance américaine ne s'achève pas en 1783 mais deux ans plus tard lorsqu'ils reviennent de l'Inde dans une escadre envoyée en 1781 pour renforcer Suffren. Les plus longues de ces campagnes sont celles du Premier Empire: sur les 549 Montorins levés pour le service entre 1803 et 1815, 241 restent mobilisés de 7 à 11 ans.

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Le Tonnant Commandé par Desherbiers de l’Etanduère, au combat du 25 octobre 1747

Ces longues absences, dont on peut observer les conséquences sur le nombre des mariages et des naissances, entraînent leur lot de désertions, de blessures, de maladies et de morts. De 1701 à 1815, plus de 550 marins de Montoir meurent au service en temps de guerre; chiffre auquel on peut ajouter les 34 marins morts au service de l'état en temps de paix, les 150 marins morts dans les prisons anglaises après la prise de leur navire et une cinquantaine de «disparus sans nouvelles» après avoir été levés; sans parler de ceux, ils sont au moins une quarantaine, qui meurent chez eux très peu de temps après leur retour du service ou des prisons

Le 19e siècle semble moins belliqueux que le précédent. Cependant la pression du service reste forte: les conquêtes coloniales ont remplacé le séculaire antagonisme entre France et Angleterre. Des Montoirins sont embarqués sur la flotte qui participe à la prise d'Alger en 1830; d'autres participent à la conquête des colonies africaines, de l'Indochine. Les guerres du Second Empire mobilisent aussi de nombreux Montoirins; principalement la guerre de Crimée (1854-1855) : 250 charpentiers briérons sont alors requis pour travailler dans les arsenaux, 300 marins sont levés pour équiper les flottes de la Baltique et de la Mer Noire. Cette seule guerre cause la mort d'une cinquantaine de Montoirins

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Si le nombre de morts est particulièrement élevé pendant les guerres, il ne fait qu'accentuer la forte mortalité des marins. Un seul chiffre en donnera une idée: au 18e siècle, à Montoir, un marin sur deux meurt avant d'avoir 25 ans. Le plus grand nombre de morts n'étant pas causé par les naufrages, les combats et autres fortunes de mer, mais par les maladies, ce qui ne surprend pas quand on connait les conditions de vie et d'hygiène à bord des navires de l'époque

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