La tragédie du Saint-Philibert
A Nantes, l’Union Des Coopérateurs de Loire-Inférieure, l’UDC en liaison avec des syndicats CGT et la Bourse du Travail vient de créer le Comité des Loisirs nantais, qui propose à ses membres et à une population plutôt modeste différentes distractions telles que des visites culturelles, des jardins ouvriers, des centres de vacances des excursions et sorties. Pour la première fois, les responsables décident d’organiser une excursion dans l’île de Noirmoutier au mois de juin 1931. Ils prennent contact avec les Messageries de l’Ouest, filiale de la Compagnie nantaise de navigation, et réservent le Saint-Philibert pour le dimanche 14 juin. A cette date, les congés payés n’existant pas encore, une sortie ne pouvait se faire que les dimanches ou les jours fériés. L’idée est très bien accueillie par les coopérateurs et soutenue par la ligue des Droits de l’Homme, le parti socialiste SFIO et les syndicats ouvriers.
Le Saint-Philibert est un petit bateau de croisière et de promenade à vapeur, construit par les Chantiers Dubigeon de Nantes en 1923, pour la navigation côtière et dans l’estuaire de la Loire, dès la belle saison. Long de 32 m, il peut en principe accueillir 500 personnes (180 passagers de 1ère classe et 320 de 2ème classe). Mais en général, il n’embarque que 300 voyageurs. Le matin du dimanche 14 juin, les passagers se rendent pour 6 heures du matin à l’appontement des Messageries de l’Ouest, quai de la Fosse à Nantes. Ils croisent sur leur chemin les paroissiens qui sont occupés à construire les reposoirs et à décorer les rues pour le passage des processions. Ce dimanche 14 juin est en effet celui de la Fête-Dieu, une des plus sacrées pour les catholiques de l’époque. Les jours précédents avaient été caniculaires, mais ce matin il fait beau et une légère brise est la bienvenue. Le navire quitte le port de Nantes, profitant du jusant. Le temps s’annonce beau,
et la navigation dans la baie de Bourgneuf est considérée comme facile. Sept hommes d’équipage, (un mécanicien, deux chauffeurs, deux matelots et un mousse) commandés par le capitaine Ollive, âgé de 57 ans, qui est pourtant retraité mais reprend du service l’été, doivent veiller au bon déroulement de la traversée.
Le capitaine n’est pas enthousiasmé par le bateau qu’on lui a confié. Il connait ses faiblesses mais malgré tout il accepte, estimant le navire capable de faire l’excursion. Il donne des instructions très précises au contrôleur d’embarquement pour ne pas laisser embarquer plus de 500 personnes.
Il a été délivré 467 billets dont 426 payants, et 41 exonérés pour les enfants. Or on compte plus de 500 passagers sur le navire au moment du départ. Difficile de gérer un embarquement quand des gens qui devaient prendre place à bord ne se présentent pas ou quand, au contraire, d’autres personnes, voyant le beau temps, se décident à partir au dernier moment, quand enfin certains se désistent et, comme nous le verrons vendent au dernier moment leurs billets sur le quai même d’embarquement ? Le contrôleur essaie de gérer au mieux ces difficultés. La descente de la Loire se passe sans problème, certains passagers remarquent que le fleuve « moutonne », ce qui est anormal en cette belle journée. Le vent est nul au sol, mais de gros nuages passent en altitude à une vitesse impressionnante. Des habitants du village de Gron, non loin de Saint-Nazaire sur la rive droite du fleuve, dont ma mère et ma grand-mère, se souviennent des chants et des rires entendus lors du passage du navire. Le prospectus annonçant le voyage avait prévu : « Il y aura des réjouissances et des surprises, tant à l’aller qu’au retour ».
Quoi qu’il en soit, le voyage aller se passe normalement et le Saint-Philibert accoste à Noirmoutier vers 13 heures, avec une heure de retard, le long de l’estacade de la plage des dames. Les passagers s’occupent tout de suite d’organiser le pique-nique dans le bois de la Chaize, situé immédiatement à proximité, d’autres préférant le restaurant. L’après-midi certains vont se baigner ou se tremper les pieds à la plage voisine, tandis que d’autres se dirigent vers le bourg pour voir le château ou l’église. Puis chacun achète ses cartes postales et ses souvenirs, car il faut déjà songer au retour. A partir de 16 heures, la sirène de bateau retentit à plusieurs reprises pour rappeler les passagers. La mer, haute en principe à 15 heures 25 est remontée très vite, ce qui est toujours signe de mauvais temps. En effet, le vent a considérablement forci, et le capitaine Ollive, conscient des mauvaises conditions météo, hésite à reprendre la mer. Mais sous la pression en particulier d’un groupe d’ouvriers déterminés à reprendre le travail le lundi à 8 heures, il décide finalement de prendre la mer à 17 heures. 26 personnes, qui avaient eu le mal de mer à l’aller, préfèrent rentrer en car par le passage du Gois (quand celui-ci sera découvert, vers 22 heures). D’ailleurs, certaines familles se séparent, les hommes rentrant par le bateau, les femmes et les enfants par l’autocar. 17 autres restent dans leur famille ou à l’hôtel à Noirmoutier. Enfin 3 jeunes gens rentreront le lendemain matin par la voiture de la Poste. Ce qui fait que 46 personnes au total ne reprennent pas le bateau.
Les personnes prenant le car ont décidé de finir la journée en beauté et s’offrent le restaurant. C’est à l’issue de ce joyeux diner qu’on les avertit du drame. A leur arrivée à Nantes, vers 3 heures du matin, le naufrage leur sera confirmé par le bureau du port.
La mer est très agitée, mais personne parmi l’équipage n’envisage de distribuer les gilets de sauvetage. Après une heure de navigation, les choses se gâtent. Le capitaine regrette d’être parti car il sait que le pire est encore à venir. Mais après quelques hésitations, il poursuit finalement sa route en direction de Nantes. Les cabines, ne peuvent contenir les quelque 450 personnes qui ont embarqué et un grand nombre de voyageurs est contraint de rester sur le pont. Fouettés par les énormes paquets de mer, les passagers cherchent à se protéger et se placent spontanément sous le vent du bateau, à tribord, du côté de la terre, pour tenter de s’abriter. Ce faisant, ils déséquilibrent dangereusement le Saint-Philibert qui accuse une sévère gite. Et lorsqu’il double la pointe Saint-Gildas, près de Pornic, loin de se trouver protégé à l’entrée de l’estuaire de la Loire, le navire doit au contraire affronter la renverse de la marée et un très fort courant générant de puissantes vagues.
Le Saint-Philibert se dirige vers la bouée du Châtaignier, la mer est démontée avec des creux de plus de cinq mètres. Le tangage est énorme, le faible tirant d’eau de 2,20 m de ce navire, plutôt fait pour naviguer en Loire, accentue les difficultés. La bâche, qui avait été tendue pour protéger les gens du soleil, augmente encore la prise au vent. Le capitaine n’a pas de sonorisation pour pouvoir mettre en garde les passagers contre le risque de faire ainsi chavirer le bateau. Brusquement une lame plus forte que les autres couche le navire, puis une seconde le fait se retourner complètement, projetant instantanément, en quelques secondes, un grand nombre de ces vacanciers d’un jour à la mer. Cette scène dramatique a lieu à 18h30, sous les yeux impuissants des gardiens du sémaphore de la pointe Saint-Gildas.
Le maître-guetteur Adrien, s’efforce aussitôt de donner l’alerte. Les conditions étant très mauvaises, le premier bateau n’arrive sur zone qu’à 20 heures 20. Le remorqueur de Saint-Nazaire le Pornic sauve un passager autrichien accroché à une bouée et ramène trois cadavres. Le bateau pilote, le Saint-Georges, sous les ordres du capitaine Brière, sauve 7 jeunes gens qui savaient nager (1 hongrois, 1 norvégien et 5 français). Ces huit personnes représenteront en fait les uniques rescapés du naufrage du Saint-Philibert. Le bilan est terrible, 455 personnes ont péri en mer.
Bien que le naufrage n’ait pas encore été annoncé officiellement, une foule considérable se rend sur les quais de Saint-Nazaire en présence du député-maire François Blancho. La nouvelle parvient à la connaissance des familles et amis qui attendaient à l’embarcadère des Messageries de l’Ouest, quai de la Fosse à Nantes, ou encore au siège de l’Union Des Coopérateurs, qui avait distribué 212 billets, aux alentours de 23 heures. L’annonce, faisant état de rescapés sans en préciser le nombre (hélas très faible), suscite de vains espoirs.
Pierre, jeune receveur de tram nantais, fait partie de ceux qui, ayant appris la terrible nouvelle, essaient d’obtenir des informations. Il avait prévu avec son épouse Simone, enceinte de leur premier enfant, de profiter de l’excursion, et avait acheté deux billets. La veille du départ, il apprend qu’il sera de service le dimanche et ne pourra donc pas partir à bord du navire. Il conseille à son épouse de participer malgré tout à la sortie, et de vendre le second billet sur le quai d’embarquement. Arrivée sur place, elle hésite à partir seule, et (prémonition ?), prend la décision de ne pas participer à l’excursion. Elle décide de donner les deux billets à une cousine, accompagnée de sa fille, qui sont sur le quai à la recherche des précieux sésames. Elles acceptent avec joie, puis embarquent sur le navire. Quant à la jeune femme, elle rentre à la maison où elle passe la journée et la soirée, sans connaître le drame qui se joue. Pierre, mis au courant de celui-ci, essaie de s’informer, et sans nouvelles de sa femme, rentre à son domicile, mort d’angoisse, craignant le pire. Quelle n’est pas sa surprise de retrouver Simone qui l’attend, ignorant le drame qui vient de se nouer. Les deux époux tombent en pleurs dans les bras l’un de l’autre ! Leur première fille, Pierrette, naîtra en février 1932.
On retrouvera le corps de la maman et de sa fille, quelques semaines plus tard, enlacées l’une à l’autre. La destinée de chacun, bonne ou mauvaise, tient parfois à peu de choses…
La tempête s’apaise vers 21 heures. Les bateaux, désormais présents en nombre sur le site, commencent à ramener les premiers corps. Ces dépouilles sont déposées dans un premier temps sous le hall de la compagnie des Messageries de l’Ouest à Saint-Nazaire. Le mardi 16, sept camions militaires transportent vers Nantes les corps des 77 victimes alors retrouvées. Une chapelle ardente a été installée au Château des Ducs de Bretagne, où elles reposent dans des cercueils non fermés, afin que les familles puissent les reconnaître, ce qui donne lieu à des scènes déchirantes. La presse locale et nationale bien entendu fait ses gros titres du naufrage pendant plusieurs jours. Mais, ni la presse ni même la population ne semblent prendre la juste mesure de la catastrophe avec la disparition de presque un demi-millier d’habitants de la ville et de ses environs, en premier lieu parce que la mer n’avait rendu à ce moment-là que 77 cadavres sur 455.
Parmi les victimes, on trouve les fondateurs du Comité des Loisirs, des ouvriers des chantiers de Bretagne, une trentaine de travailleurs autrichiens de l’usine des Batignolles, qui habitaient les cités ouvrières. Il y a également des Rezéens dont le conseiller municipal Chincholle et sa famille. Le milieu syndical est très touché. Pont-Rousseau voit disparaitre Mesnil, instituteur, secrétaire du syndicat des instituteurs et de la fédération des fonctionnaires, Maillard, secrétaire adjoint de l’union locale, Thierry, trésorier du syndicat des employés de commerce.
Mais c’est le mouvement coopératif nantais qui est le plus atteint, avec la disparition du sous-directeur de l’UDC, Xavier Peneau, de Bredoux, fondateur en 1893 de la coopérative l’Economie, de Le Brazidec de l’UDC, d’Alexandre, chargé de l’organisation des fêtes coopératives et de la propagande cinématographique. Treize employés de l’UDC ont également disparu ainsi que le directeur Henri Lepouriel et toute sa famille. Celui-ci avait décliné une autre invitation pour faire partie du voyage. Ce drame ne fera d’ailleurs qu’amplifier une crise qui couvait au sein de la grande société nantaise, victime de son développement trop rapide.
Le Jeudi 18 juin 1931 des funérailles grandioses sont organisées dans la ville de Nantes. La cérémonie civile a lieu dans la cour du château des Ducs en présence d’Aristide Briand ministre des affaires étrangères, du ministre de la marine Louis de Chappedelaine, du député-maire de Saint-Nazaire François Blancho, du maire de Nantes Léopold Cassegrain, des préfets, des élus locaux, des officiers supérieurs et personnalités locales.
Après les différentes allocutions des principales personnalités présentes, la cérémonie se prolonge par un sermon donné par le pasteur du culte protestant de Nantes.
Puis les 77 cercueils sont chargés par groupe de 6 dans 13 véhicules hippomobiles militaires hâtivement transformés en corbillards, qui quittent le château pour se diriger vers la cathédrale. C’est sur le parvis de celle-ci qu’a lieu la cérémonie religieuse, au milieu d’une foule immense. Elle est présidée par Monseigneur Le Fer de la Motte, évêque de Nantes, entouré des chanoines du chapitre épiscopal ainsi que de nombreux prêtres des paroisses avoisinantes. Après la bénédiction des corps par l’évêque, le cortège des 13 véhicules militaires rejoint la rue de Strasbourg. A l’extrémité nord de cette rue, le cortège se scinde en direction des différentes paroisses et quartiers où les cercueils seront remis aux familles pour l’inhumation.
200 corps seront retrouvés dans la première semaine qui suit la cérémonie. Le corps du capitaine Ollive est découvert, échoué sur la plage de Pornichet avec 6 autres corps et tout un ensemble de paniers, sacs, landaus et objets divers. La mer continue ensuite à rejeter des corps sur toutes les côtes environnantes, jusqu’à l’île d’Yeu, La Rochelle, l’île de Ré et Rochefort-sur-Mer. En fin de compte, 409 cadavres sont repêchés, 100 d’entre eux ne seront jamais identifiés formellement, et une cinquantaine de corps ne seront jamais retrouvés. Preuve de la crainte des conséquences sanitaires par la population, la consommation de crustacés et de poissons s’effondre dans la région pendant au moins une année.
Cette terrible catastrophe engendre chez les habitants du département, et même au delà, une véritable sidération. Des secours affluent afin de venir en aide aux familles des victimes. Ils viennent du monde coopératif, des villes de Nantes et de Saint-Nazaire, du président du conseil, Pierre Laval, et même de l’étranger. Les journaux locaux comme le Phare de la Loire, l’Ouest Eclair, le Populaire, le Travailleur de l’Ouest, ouvrent des souscriptions.
Les fonds recueillis à Saint-Nazaire sont centralisés par les syndicats et les coopératives avant d’être transmis à la mairie de Nantes. Une commission composée d’élus, de coopérateurs, de représentants des syndicats confédérés, du syndicat patronal des constructions mécaniques et navales, de la Chambre de Commerce et de l’état, se charge de la répartition des secours, épaulée à partir du mois d’août par le groupement de défense des familles des victimes du Saint-Philibert. Ce comité s’est constitué à la Bourse du Travail sous la direction du secrétaire de l’union départementale CGT. En effet, la grande majorité des victimes fait partie de la classe ouvrière.
Pendant que les recherches des victimes continuent, au milieu de la semaine qui suit le naufrage, plusieurs navires de la marine nationale, dragueurs et canonnières, se rendent sur le lieu du sinistre afin de repérer l’épave du navire. Assez vite, le dragueur Renne découvre celle-ci. Deux scaphandriers confirment que c’est bien le Saint-Philibert qui gît par 9 m de fond, couché sur le côté gauche, après avoir fait un tour complet sur lui-même en sombrant. Ils tentent d’ailleurs en vain d‘ouvrir les portes des cabines intérieures. L’épave est située à 250 m dans le Nord-Ouest de la bouée des Châteliers, dans l’alignement du chenal.
Il faut impérativement renflouer le navire, car sa présence à cet endroit de fort passage peut présenter des dangers pour la navigation. Les entreprises françaises contactées ayant estimé que cela dépassait leurs compétences, on aura recours aux services d’une entreprise allemande implantée à Hambourg. Dans le contexte de la période d’entre-deux guerres, cette décision soulève des vagues d’indignation patriotique. Le Saint-Philibert est finalement renfloué le 5 août 1931 sous la direction de l’ingénieur Fuhrman, par deux pontons. C’est à cette occasion que seront retrouvés la plupart des derniers corps. En effet, 33 personnes qui étaient dans les cabines intérieures du vapeur étaient restées prisonnières de l’épave.
Alimenté par une polémique virulente, un procès a lieu en 1933. Parodie de justice, les familles des victimes sont déboutées et les armateurs affranchis de toute responsabilité dans ce naufrage. Il faut noter également le poids d’une religiosité où certains, de manière scandaleuse, ne manqueront pas de souligner, parlant alors de châtiment divin, que si les ouvriers nantais et leurs familles avaient participé en bons catholiques aux processions de la Fête-Dieu, ce 14 juin, ils n’auraient pas péri !!! Le bateau semble récupérable, il sera donc réparé et converti pour effectuer des transports de charges. Il changera plusieurs fois de nom. En dernier lieu, sous le nom de Côte d’Amour il sert aux transports de sable. Il ne sera envoyé à la ferraille qu’en 1979.
Cette catastrophe était-elle prévisible ?
Le gardien du phare du Grand Charpentier déclara, lors de sa relève, qu’il était étonné de voir passer le dimanche matin le Saint Philibert. De plus, au moment du retour, les passagers et l’équipage, à l’abri des vents de suroît et d’ouest ne voyaient qu’un plan d’eau calme, et ne pouvaient deviner les conditions dantesques qui régnaient dans l’estuaire de la Loire. Un avis de coup de vent émis par la météo n’arriva à Noirmoutier que le lundi matin… Neuf ans après, presque jour pour jour, un autre navire, le Lancastria, qui participait à l’évacuation du contingent britannique au départ du port de Saint-Nazaire, touché de plein fouet par des bombes allemandes, sombrera le 17 juin 1940 en vingt-quatre minutes, non loin du lieu du naufrage du Saint-Philibert. Cette terrible fera près de 4 000 victimes…
Bibliographie et sources
- La Prolétarienne, l’Union, La Ménagère, les coopératives de consommation dans la Basse Loire, Robert Gautier, 2012, CHT
- Les grands naufrages de l’estuaire de la Loire, Emile Boutin, 2002, Siloë
- Archives Départementales de Loire-Atlantique
- Article Ouest-France 14 juin 2015 Blog
- En Envor, le drame du Saint-Philibert, Erwan Le Gall Blog famille Bretet, le naufrage du Saint-Philibert 14 juin 1931
- Blog La chouette de Vendée, le naufrage du Saint-Philibert, Maurice Bedon
- Témoignage de Madame Pierrette Mahé
- Archives Yves-Marie Allain
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