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Guy NICOLEAU
30 octobre 2022
Estienne Chaillon

Estienne Chaillon

Estienne Chaillon, une personnalité Montoirine

Estienne ( Étienne) Chaillon, est né le 8 avril 1736 au village du Pin, en Guersac, commune de Montoir. Il était le fils unique d’Estienne Chaillon, capitaine au long cours, qui mourut en mer, et de Perrine Vince.

Étienne Chaillon a reçu une éducation soignée et fut admis Avocat au Parlement de Rennes. Il vient s’établir à Montoir en 1762 lorsqu’il épouse Julienne Olliveau. Elle lui a donné 15 enfants. 9 ont survécu après la naissance. Elle décède le 1er avril 1790, à l’âge de 47 ans. Il se remarie en 1795, avec Eulalie Bouillet, âgée de 40 ans, nièce d’un médecin de Cordemais.

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Il a exercé diverses fonctions

En 1765, il est notaire des juridictions de Donges, de Martigné, de l‘Angle et de Sévigné. En 1766, il devient procureur fiscal de la juridiction d’Heinlex, en 1769, de celles de Bratz en Montoir, Trégonneau, Chateauloup et Kercabus. En 1769, il est sénéchal de Crossac, de Savenay, de la vicomté de Saint Nazaire et la baronnie de Marsaint.

Très travailleur, honnête et consciencieux, il acquit une grande notoriété dans la région.

Le 11 octobre 1774, il est nommé procureur spécial par les habitants de Montoir et de Saint Joachim pour s’opposer au dessèchement des marais souhaité par la Société Debray et Cie.

Le 11 juillet 1775, il présente aux commissaires, un long document avec tous les éléments possibles, côtoyant le sérieux et le déraisonnable, et les contre-vérités. La dernière partie du document est signée du Me Chirurgien Emmanuel Ollivaud qui soulignent les dangers que le dessèchement pourrait faire courir à la santé publique, à une époque où l’on a déjà bien conscience de la nocivité des marécages et des eaux stagnantes.

Étienne Chaillon, le révolutionnaire.

Ouvert aux idées nouvelles qui commencent à se faire jour en France, il se laisse tenter par la politique.

Le 4 novembre 1788, avec 11 de ses collègues Nantais, il part pour Versailles à la préparation des États Généraux. Le 1er avril 1789, il est chargé de la rédaction des Cahiers de Doléances des sénéchaussées réunies de Nantes et de Guérande. Il est le rédacteur de celui de Montoir dont l’ autre particularité, est qu’il est signé par des femmes, les hommes étaient en mer.

Des extraits du cahier Montoirin

« Nous demandons la transformation des États Généraux en une Assemblée Nationale Constituante. Que le Tiers État soit déclaré nul avec une seul ordre, ni noblesse, ni clergé. Les impôts et les charges seront également répartis et supportés par l’ensemble des sujets de sa Majesté Roi. Seule la Loi sera citée et exécutée. Les francs fiefs, maîtrises et jurandes seront supprimés. La justice sera rendue gratuitement, et tout accusé aura droit à un avocat de son choix. La France aura deux codes, le code civil et le code criminel. La dîme ecclésiastique sera supprimée, mais la paroisse devra attribuer au recteur et au vicaire une pension. Nul sera censé pauvre s’il peut gagner sa vie et qui pris à mendier sera soldat sur terre ou en mer et les filles seront occupées à des travaux utiles dans des maisons destinées ».

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Dernière page du cahier de doléances de Montoir rédigé par Etienne Chaillon et signé par Perrine Houget, Marie Fouré, Perrine Maillard, Perrine Fesnaux, Jeanne André et Pérrine Gouin.

Il est élu député du Tiers-état aux États généraux et membre de la première Assemblée Nationale Constituante du 20 avril 1789 jusqu’au 30 septembre 1791. Il ne reviendra en Brière qu’en octobre 1791, après que la constituante se fut séparée. Le 23 février 1792, il est nommé commissaire pour l’assiette des contributions foncières et mobilières de Montoir, Saint Joachim, Crossac et Saint Nazaire. En juin 1792, c’est l’ « affaire de Pendille », à Saint Joachim dont il est le principal instigateur et le premier responsable de cette déroute.

L’affaire de Pendille, c’est l’affrontement qui eut lieu dans la nuit du 2 au 3 juin au village de Pendille à Saint Joachim entre les habitants et une troupe d’hommes, dragons et gardes nationaux menés par Étienne Chaillon. Pour comprendre l’origine de cette affaire, il faut se souvenir que Chaillon est alors dans une situation ambiguë. Sans mandat officiel entre ses deux députations à la Constituante avant et à la Convention après, il est de passage à Montoir pour quelques mois. Il se rend compte du fossé qui s’est creusé entre lui et le peuple, et veut se rendre utile. Il ne comprend pas sa réaction et décide de le mater. A Pendille, il se fait piéger et perd la bataille.

Le 4 septembre 1792, il est élu député de la Loire Inférieure à la Convention. Il quitte alors Montoir avec deux de ses filles et une domestique Briéronne, pour s’installer Rue Saint Honoré chez le graveur Helleman…. « Et le voilà mêlé au grand flot révolutionnaire, à la terreur ». Le 16 janvier 1793, lors du vote à la convention sur la peine encourue par Louis XVI, il déclare : « Je suis convaincu que mes commettants ne m’ont pas envoyé pour juger, pas plus que pour exercer les fonctions de juré, mais pour faire des lois. Je tiens mon mandat d’hommes justes, ennemis de la tyrannie et qui auraient rejeté loin d’eux cette cumulation des pouvoirs. C’est donc comme homme d’État et pour mesure de sûreté générale que je vote pour la réclusion d’abord et pour le bannissement après la guerre. Je m’oppose à la mort de Louis, précisément parce que Rome la voudrait pour le béatifier ».

Cette attitude lui valut un décret d’accusation. Mais atteint d’une fièvre infectieuse, Étienne Chaillon est alité. Or, coïncidence heureuse, ce fut son médecin, membre du Comité de Salut Public, qui fut chargé de l’arrêter et qui le sauva en déclarant : « Inutile de guillotiner ce bougre-là, il est foutu ».

La Terreur passa et Étienne Chaillon se rétablit.

En février 1795, il participe aux négociations menées à l’instigation du Général Hoche, s’appuyant sur les promesses d’amnisties de la Convention. Ces négociations se déroulent entre les représentants en mission, Chaillon et Gaudin, les Généraux Canclaux et Beaupuy du côté républicain et les chefs Vendéens, Charette à leur tête.

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Signature d’Etienne Chaillon

Le 26 février 1795, un traité est signé avec des clauses avantageuses pour les Vendéens, au Manoir de la Jaunaie à Saint Sébastien sur Loire. Nommé membre du Conseil des Anciens, il habitait rue Caumartin, à Paris. Il y décède le 3 avril 1796, à l’âge de 59 ans.

Une place lui est dénommée à Montoir de Bretagne. Elle se situe au carrefour de la rue de Normandie et la rue du Maine. Mais, Étienne Chaillon a vécu à Montoir, place de l’église. Une question se pose : Quelle était sa maison. Au 10, rue Pierre Curie, face à la sortie de l’église, la maison a été habitée par son petit fils Alphonse Chaillon, docteur, décédé en 1861. Fernand Guériff, dans ses écrits sur l’histoire de Montoir, déclare à propos de la maison du n°4 de la même rue : « Traditionnellement, on attribue cette maison à Étienne Chaillon ». Mais le propriétaire actuel précise qu’il y a de gravé dans la pierre de son habitation « 1831 ». Y avait-il une autre maison sur ce lieu ?

La maison du 10 au début du XXe siècle, devenue une pharmacie, puis en octobre 1966 et aujourd’hui,

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et celle du 4 au début du XXe siècle ( au centre) et aujourd’hui.

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Sources

  • Balade autour du Pin par l’association Le Pas de Saint Malo.
  • Histoire de Montoir par Fernand Guériff.
  • Promenade dans le passé de Montoir de Bretagne (OSCM).
  • Extraits de la base Généalogique des Brières d’Yves Moyon.
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